Soleil.
Routine au café du coin, sourire de la femme qui tient le bar.
Quelques vieux qui lisent les journaux. D'autres comme moi qui badent
au comptoir.
Bonjour,
un café allongé s'il vous plait.
Et
pourtant, voilà ce qui se passe dedans.
Au
milieu de désordres et de complexité, interroger l'essentiel. Et
savoir se souvenir combien les idéologies et croyances poussées à
l'extrême sont des racines pour l'intolérance, la haine, la
déshumanisation.
l'essentiel
les
besoins vitaux de l'homme
se
nourrir, l'autosuffisance alimentaire - enfin, trève de gros mots,
que chacun quelque soit son revenu son pays puisse manger, se nourrir
décemment
l'accès
à l'eau, la gratuité de l'eau et qu'elle reste potable ;
s'agira-t-il sans cesse de dépolluer ou peut-on imaginer juste de
veiller à cette ressource, parce qu'elle nous permet de vivre
se
loger, être au chaud l'hiver dans les pays touchés par le froid
la
santé, l'acces au soin. quand la santé n'est pas là, la misère
n'est pas loin… quand les technologies que l'on ne maitrise pas la
compromette, anéantissent la vie
refuser
que ces besoins vitaux soient tributaires des intérêts des uns et
des autres, qu'ils soient pourvus aléatoirement selon les lois du
marché.
l'éducation,
quel sens pour l'éducation. En dehors de l'école de la vie,
l'éducation dont l'enjeu est d'accompagner l'individu pour son
épanouissement, et jamais au grand jamais un très bon automate au
service de.
Souvent
insomniaque je n'ai que des questions. Peu de réponses.
Comment
défendre cela si les politiques ne s'en chargent pas ?
A
quel moment est-il juste de réagir quand on sent des dérives
possibles, totallitaires, aliénantes, mettant en péril ce qu'il y a
de plus humain en nous ?
Peut-on
dépasser les conflits idéologiques et d'intérêts et interroger
réellement notre sort commun, les yeux ouverts ?
peut-on
quelque part retrouver un peu nos yeux d'enfants, là où l'on n'a
pas peur de défendre naturellement la solidarité entre les peuples,
et d'aspiration à la paix, de préservation de la planète ? sans
avoir peur de faire rire des adultes costumés, d'entendre des
"arrête de rêver ma poulette" ...
Quels
sont les obstacles à cela ?
Peut-on
faire des choix collectifs nécéssaires en toute conscience pour
éviter un point de non-retour ? écologique, de tolérance, de
partage des ressources ? Peut-on éveiller notre conscience
planétaire au point de réellement décider de protéger les
ressources vitales ?
Est-ce
que les obstacles nous semblent trop puissant pour seulement essayer
?
Soleil.
Au comptoir, de nouveaux lecteur de journaux, mangeur de sandwiches,
buveur de café-comptoir.
Un
euros cinquante, s'il vous plait.
Merci,
bonne journée.
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