Suite
à la visite de l'expo les « Savanturiers » au Museum
d'histoire naturelle de Toulouse (octobre 2015-juin 2016)
Obscurité.
Il y a si peu de temps que l'on a découvert et étudié l'homme
préhistorique sans « préjuger » de sa condition d'homme
rustre. C'est si récent, cela fait à peine 200 ans, alors bon, on
doit y comprendre quedale. Tout comme on commence à peine à
connaître l'immense variété des espèces vivantes, à faire les
liens entre les découvertes dans les différents champs
scientifiques.
C'est
une véritable surprise de s'en rendre compte… Et oui, miladiou !
Dans le quotidien, avec toute la modernité dont on dispose, et
l'accès à la connaissance qui nous est dispensé dès nos premières
années à l'école, on peut parfois avoir l'impression de tout
savoir, d'avoir un peu tout identifié.
Quelle
somme de connaissances partagées on a maintenant ! Nous,
hommes, sommes sans aucun doute d'insatiables collectionneurs de
données. A-ton seulement réussi à en interpréter quelques
bribes ? Les informations, les données, on en a PLEIN. On
pourrait presque dire qu'on en est submergés. Mais qu'en est-il de
notre capacité d'imagination, de décryptage des réalités ?
Voilà
donc une perspective stimulante pour les Savanturiers modernes :
retrousser leurs manches, et tout outillés de panoplies modernes,
connectés et interconnectés, partir à la recherche d'hypothèses
en dehors de ce qui existe, pour expliquer le monde. Sans se perdre
dans le dédale de la connaissance… Avis, ô Savanturier !
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