Viendras-tu
me chercher, Souverain de mon cœur,
Maître
dévastateur que j'ai feins d'oublier ?
Ou
dois-je provoquer en toi une telle fureur
Qu'accablé
de douleur tu viennes me consoler ?
Viendras-tu
m'écouter dans toute ma douleur,
Ou
devrais-je arracher à ton âme quelques pleurs,
Pour
que d'une douce terreur tu viennes m'accabler,
Que
mes lèvres tu effleures d'un éternel baiser ?
Je
serai ton empire et tu seras mon roi,
Oui,
tu seras ma loi jusqu'à ce que j'expire.
La
mort de mes soupirs ne peut éteindre la voix,
Elle
me rapproche de toi ; je peux t'appartenir.
Exerce
ta puissance, ô toi mon élixir,
Conforte
mon obsession, règne sur mon cœur,
Et
puisses-tu m'envahir moi et mon innocence,
De
ta suprême grandeur, de ton extrême passion !
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